Sur ce site se trouvent les références concernant les textes écrits depuis trente ans (Essais, nouvelles, romans, pièces de théâtre, contes et articles)…
Certes, l’écrivain, à ses débuts, n’existe pas. L’horizon d’attente est infini et l’écrivain, pour aussi loin qu’il puisse porter son regard, s’aperçoit bien qu’aucun lecteur n’est en vue, appréhendable. Il est donc libre du livre, de la contrainte de la publication.
Mais s’il est libre de la contrainte, c’est qu’elle est encore plus implacable, ne contraignant l’écrivain en rien, le laissant libre de ne pas écrire. L’écrivain devient ainsi – et malgré lui –, sans qu’on le lui impose, autre chose que lui-même. Ne pouvant plus prétendre à l’écriture, comment pourrait-il alors se dire « écrivain »? Comment pourrait-il exister?
Et comme l’écrivain écrit d’abord et avant tout contre lui-même, il sera de mise que le lecteur s’adonne à la lecture envers lui-même.
Une littérature indiscrète... 